La construction d’un hôtel des services connecté à l’hôtel de ville existant redéfinit un nouvel accès du public au service de la mairie à travers la création d’un square articulant le rapport de l’équipement à la place du centre-ville. Le concept est paysager mais il est aussi celui d’une pratique urbaine : il s’agit de construire un environnement participant à la définition et à la pratique du site.
Le « parvis vert » est enchâssé entre deux masses végétales fortes qui fonctionnent à la fois en tant que signal urbain et en tant que tampon préservant l’habitat d’une relation trop directe à l’agora constituée. Ce jardin en tant qu’espace de transit trouve ainsi son sens public. Lieu du parcours et de la rencontre, il se mêle étroitement aux masses construites à travers un principe de verticalité : mise en œuvre d’un «jardin du maire» suspendu (dalle haute de l’accueil), végétalisation des façades rue Lherminier et place Cadot. La traversée piétonne Nord Sud mêle quant à elle émotions paysagères et architecturales dans un environnement lumineux de verre et de végétal.
Outre sa fonction urbaine, le «parvis vert» énonce dans son tracé les principes d’organisation du bâti :
Autant en effet le volume « exécutif » érige la fonction tout en véhiculant transparence et qualité environnementale, autant les espaces
«communiquant» se veulent conviviaux, accueillant, dans le prolongement de leur environnement physique et humain.
Une architecture de square en somme, sereine et parfois déliée, associant adroitement paysages intérieurs et extérieurs telle la passerelle de verre en surplomb du passage reliant la place à l’esplanade.
Le travail des façades poursuit la relation au bâtiment existant et au végétal, par un jeu de renvoi d’images multiples, entre l’Hôtel de ville et l’hôtel des services, entre le lierre de la façade végétalisée, son reflet ou son expression sérigraphiée.
The construction of a Services Hall connected to the existing Town Hall redefines a new public access serving it through the creation of a forecourt laid out around the building to the main square of the city centre . The concept is landscaped but it is also an urban practice: it is about building an environment participating in the definition and practice of the site.
The “green forecourt” is embedded between two strong vegetal masses which both work as urban signals and as buffers preserving the habitat of a too direct vincity to the established agora. This garden as a transitional space finds thus its public direction. As a space for exchanges and encounters, it mingles closely with the built masses through a process of verticality: implementation of a suspended “garden of the mayor” (high stab from the reception), revegetation of the facades on Lherminier road and Cadot plaza. The north-south pedestrian path combines landscape and architectural emotions in a luminous environment of glass and vegetation.
In addition to its urban function, the "green forecourt" outlines in its layout the organisational processes of the building: as much indeed the “executive” volume constructs its role while conveying transparency and environmental quality, as the “communicating” spaces seek to be friendly, welcoming, in the extension of their physical and human environment.
A forecourt architecture, in sum, serene and free, deftly combining interior and exterior landscapes as the glass walkway overhanging the passage connecting the square to the esplanade.
The facades work carries on the relation between the existing building and the vegetation, through a game of multiple images returning,
between the City hall and the Civic hall, between the ivy of the green facade, its screen printed image or expression.
TRACE Architectes (mandataire)
ROUSSEN SAVARINO Architectes
HDM Ingénierie
AUTREMENT DIT Paysagistes